Memoire sur ces questions : quelle est la cause prochaine des epidemies? Dépendent-elles de miasmes particuliers répandus dans l'air ou communiqués par le contact des individus, ou sont-elles seulement le résultat d'intempéries, d'alternatives de températures contraires aux fonctions du systême transpiratoire? Est-il prouvé que les exutoires soient un préservatif des contagions épidémiques? / par M. Joullietton.

  • Joullietton, Joseph.
Date:
1809
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Credit: Memoire sur ces questions : quelle est la cause prochaine des epidemies? Dépendent-elles de miasmes particuliers répandus dans l'air ou communiqués par le contact des individus, ou sont-elles seulement le résultat d'intempéries, d'alternatives de températures contraires aux fonctions du systême transpiratoire? Est-il prouvé que les exutoires soient un préservatif des contagions épidémiques? / par M. Joullietton. Source: Wellcome Collection.

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    T p docteur Assalini ( c ) trouve la principale cause des fièvres <Sniriémiaues qui sont connues sous le nom de peste, tumno grassantur febres pestilentielles , multœque subdo e evadunt et scepè medicum et œgrum med OEovpt. ) dans les miasmes qui s élèvent des ma e^ ca4s très-nombreux dans la Basse Egypte. La makdie qui attaqua les troupes françaises à Alexandrie , au Caire , a Tonné etc. c soit qu’on doive la regarder comme la véritablePpeste, soit qu’elle n’ait été qu’un Synochus ou Typhus g ravi or , fut sans doute causée par des miasmes. « En effet, dit le docteur Assalini, lorsque notre armee débarqua à Alexandrie le 18 messidor an 6 , le thermomètre était a midi, à 26 degrés, les nuits étaient très fraîches , cette ville venait d’éprouver la peste, et les Francs étaient encore isoles . il y avait une grande quantité de cousins ou moustiques qui, parleurs piqûres douloureuses , rendaient la peau enflammes comme dans la rougeole ; la qualité de l'eau et des alimens était mauvaise; les vents de sud-ouest dominaient; on sentait les vapeurs de la mer et les exhalaisons du lac Marœotis qui n était pas encore à sec. Les influences pestilentielles n agirent pas avec moins d’intensité sur l’armée auprès de Jaffa. Une chaîne d rix ntagnes , qui s’étend du nord au sud de cette ville > seJ de barrière aux nuages portés par les vents d’ouest et du nord, ( la mer baigne les murs de la ville à l’ouest et au nord >, et détermine la formation des brouillards épais et des pluies abondantes qui ont lieu dans cette partie de la Syrie , pendant l’hyver et le printemps. La conformation du sol, le manque e rigoles et de canaux d’écoulement, donnent lieu à plusieurs étangs ou marais que l'évaporation seule peut tarir et dessécliei. L’armée française , à son arrivée à Jaffa, campa auprès de trois de ces étangs , dont les eaux servirent à ses besoins jusqu’à son départ pour Acre. Jaffa se trouva ensuite en proie a tous les malheurs de la guerre. La quantité des Turcs tués et mal inhu- més dans cette ville prise d’assaut, ceux que la mer avait re- poussés et laissés sur le rivage, les miasmes provenans de la (c) Mémoire sur la maladie qui a attaqué l’armée d’Orient en Egypte et en Syrie , pendant les ans G et 7. C2