Réflexions sur quatre cas d'ophthalmie sympathique : thèse pour le doctorat en médecine / par Alfred Fauchart.

  • Oculomotor Nerve Diseases.
Date:
1885
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Réflexions sur quatre cas d'ophthalmie sympathique : thèse pour le doctorat en médecine / par Alfred Fauchart. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by UCL Library Services. The original may be consulted at UCL (University College London)

    10/42 (page 10)
    Etiologie. — Que penser des causes prédisposantes ? Rien n'est plus incertain. On rencontre aussi fréquem- ment l'oplithalniie sympathique chez les personnes à cons- titution robuste que chez les personnes faibles. Le sexe et l'iige ne paraissent avoir d'influence que par l'intermé- diaire des proportions différentes des traumatismes. Il n'en est pas de même des causes occasionnelles, ef- forts d'accomodation, exposition à une lumière trop in- tense, à la chaleur (Forgerons, serruriers). Cette influence parait avoir été très nette dans l'obs. I. Le malade, ayant repris son travail, était exposé presque toute la journée à la lumière et à la chaleur d'un feu de forge et le reste du temps occupé à un travail de près. Aussi éprouvait-il fréquemment un sentiment defatig-ue et de tension dans les yeux et le front. L'œil blessé quoique garanti par un bandeau ou l'oc- clusion des paupières, participe aux efforts d'accomoda- tion et de resserrement pupillaire qui se passent sur l'œil sain. On conçoit donc qu'il y à la dans l'iris et le corps ci- liaire une cause d'irritation pouvant prédisposer à une inflammation. Il est universellement admis que ce sont les affections traumatiques ou idiopathique? du tractus uvéal qui sont presque toujours les causes efficientes de la sympathie. Les maladies des autres parties de l'œil n'agiraient que par l'intermédiaire de l'irido-choroïdite à laquelle s'ajou- terait ou non la cyclite. Il existe cependant nombre de faits qui démontrent que la sympathie [leut s'effectuer sans participation du tractus uvéal. Butter (cité par Yvei t^ a rapporté un fait dont la cause était un grain de plomb