Contribution à l'étude des pleurésies traumatiques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 novembre 1912 / par Camille Massina.

  • Massina, Camille, 1885-
Date:
1912
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Credit: Contribution à l'étude des pleurésies traumatiques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 27 novembre 1912 / par Camille Massina. Source: Wellcome Collection.

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    rai'liclo précité « Le patron i*esLe responsable de cette yagpjivation et il devi'a payer b' déchet prol'essionnel subi par l’ouvrier; (jue gagnait celui-ci avant, que peut-il gagner api-ès? Tel est le sens des arrêts de la Cour de cassation. Et, si l’on nous objecte que cette tuberculose commençante devait, par évolution rationelle du mal, prendre un jour une allui-e ra])ide et qiK‘ nous faisons jouer au traumatisme, un rôle trop actif, nous répondrons que nous n’en savons rien et que sans le traumatisme, dont le rôle aggravateur est indiscutable, il se peut, au contraire, qu’on eût vu le foyer s’enkyster et guérir » et à ceux qui prétendent que c’est là ouvrir la porte aux abus, Reclus répond : « l’objection est plus théorique que pratique ; car l’individu atteint d'une tuberculose telle que les pires complications sont inéluctables, est déjà dans un état de faiblesse si grand que ce n’est pas au chantier ou à l’atelier qu’il se trouve, mais bien dans un hôpital où la loi sur les accidents du travail ne le protège plus ». Appliquant ces vues au sujet qui nous occupe, nous pouvons donc conclure qu’un accident peut être tenu pour responsable d’une tuberculose de la plèvre et de toutes ses conséquences, tuberculose |)ulmonaire par exemple, qu’elle pourra entraîner, à condition que soient nettement établies d’une part, l’apparition de la lésion pleurale après le traumatisme et, d’autre ])art, la nature tuberculeuse de cette lésion pleurale. L’expert ne devra pas hésiter à conclure dans ce sens Toutefois, la clinique réserve des cas d’appréciation encore plus déli- cats : tel celui qui fait l’objet de cette communication et pour lequel notre maître, M. le professeur Rauzier était chargé d’expertiser. La nature permanente ou temporaire de l’incapacité