Rapport sur l'hygiène publique au Congo belge.

  • Belgian Congo. Direction générale des services médicaux.
Date:
[1934]
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Credit: Rapport sur l'hygiène publique au Congo belge. Source: Wellcome Collection.

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    Pendant leuis absences, la gestion interimaire a ete confiee gene- ralement au medecin le plus ancien du chef-lieu. Le cadre des medecins de laboratoire et des medecins hygie- nistes a ete complete notamment par la designation provisoire de jeunes elements dont la preparation scientifique, les titres et les diplSmes permettrontapres un stage convenable, de proposer une nomination a titre definitif. he plus, sans nuire toutefois a leurs fonctions principales, certains medecins hygienistes spe¬ cialises en bacteriologie ont ete amenes a consacrer une partie de leur temps a des travaux de laboratoire qui sont d*application immediate et constante aux fonctions d’un hygieniste de port ou de ville. Enfin, a Stanleyville et a Coquilhatvfle, les labora- toires ont ete confies a des medecins prepares a la fois comme hygienistes et bacteriologistes afin d’affecter a ces doubles fonctions le minimum de personnel, 1’importance de ces centres ne justifiant pas la designation de deux medecins. La collaboration du Service Medical de la Golonie avec l’lns- titut Prince Leopold que le rapport medical pour 1933 annongait comme instante, a ete realisee en 1934 par la presence, ,durant de longs mois, d*un professeur de cette Scole de Medecine ■Lropicale, dans la Province de Stanleyville, pour 1’etude de la lepre, et au Ruanda-Urundi, pour des recherches sur le typhus exant hemat ique. De plus, par l’echange de notes, de materiel d*etude et de sugges¬ tions en vue de recherches d’ordre scientifique ou pratique on a entretenu une communion d1efforts et d’idees entre notre grande Ecole de Medecine Coloniale et les eleves qui y furent formes. Dans la categorie des medecins praticiens, suit itinerants, soit affectes a des formations hospitalieres, l’activite moyenne est en progres sur les annees precedentes. Le nombre d* indigenes recences, le nombre d*indigenes examines pour la maladie du som- meil, et le nombre de malades traites dans les hopitaux et dispen- saires depassent largement tous les chiffres enregistres jusqu’a present. Sauf 1*incident du typhus exanthematique au Ruanda-Urundi, la petite recrudescence de peste au lac Albert et quelques reveils de dysenterie bacillaire, aucun evenement epidemiologique grave n*a distrait le corps medical de son objet propre, et nos medecins ont pu etendre normalement leur activite tant en surface qu’en pro- fondeur. Dans les services itinerants, les renforts regus en 1934 ont permis de reprendre peu a peu la realisation du plan S.A.M.I, qui est a la base, de 1’occupation medicale de la Colonie. De plus, le nombre des emplois dans les grands centres a ete maintenu au minimum atteint en 1933, et les medecins des hopitaux des petits centres ont ete amenes a partidper a 1’assistance iti¬ nerants dans la mesure ou leur personnel suxiliaire peut assurer le service pendant de courtes absences. Halgre les lourdes contributions dont furent ainsi charges:- les medecins et la bonne volonte dont ils ont fait preuve, il reste toujours quelques points noirs dans la situation sanitaire du Congo Beige. Les mesures palliatives ont ete etudiees, jusqu*au detail de leur execution; mais le personnel europecn est encore trop peu nombreux pour entreprendre avec susces toulses les campagns d*assainissement qui s’imposent, et c* est en grande partie pour cette raison quejl’on s*est attache dd plus en plus a perfectionner 1’enseignemont technique et la formation morale des auxiliaires medicaux indigenes.