Contribution à l'étude de la syphilism maligne précoce en Algérie : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juillet 1908 / par Georges-Adrien Paire.

  • Paire, Georges Adrien, 1883-
Date:
1908
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Credit: Contribution à l'étude de la syphilism maligne précoce en Algérie : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 27 juillet 1908 / par Georges-Adrien Paire. Source: Wellcome Collection.

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    - IC) - cès vénériens, l’alcoolisme, la fatigue corporelle et le trau- matisme, chaque cause agissant rarement seule, mais se combinant, dans la plupart des cas, avec une ou plusieurs des autres. Il distingue trois variétés de syphlis nerveuse : médullaire, cérébro-spinale, combinée ou pseudo-sj^stéma- tisée, les deux premières seules pouvant être précoces. En 1898, Landouzy signale un cas dé syphilis maligne précoce sans retentissement ganglionnaire ; il rappelle et adopte la théorie émise par Augagneur sur le rôle fréna- teur des ganglions dans la syphilis. Combattu par Bar- thélémy, cet avis est partagé par Brocq, Mauriac et par Eaymond (1), qui émet l’opinion que, lorsque les gan- glions superficiels ne sont pas tuméfiés, ce sont les grou- pes ganglionnaires profonds qui ont subi le processus d’intumescence. Metchnikofï et Bordet, Haan (du Havre), Chatenay, Be- zançon et Labbé adhiettent la sécrétion par le ganglion d’une substance qui diffuserait ensuite dans le sérum san- guin pour y combattre les microorganismes et les toxines 13ar eux sécrétés. Un ancien interne des Hôpitaux d’Alger, le docteur Duboucher (2), reprend en 1903 la question de l’intumes- cence ganglionnaire. D’une statistique de 462 syphilitiques observés à Alger, cet auteur conclut ; (( 1° Les syphilis légères ont souvent des adénopathies nulles ou insigni- fiantes, rarement de volumineux ganglions ; 2° les syphi- lis graves ont le plus souvent de volumineuses adenopa- thies ; ’3° les syphilis malignes précoces ont presque tou- (1) Raymond, Contribiilion à l’élude des syphilis graves (Presse médicale, 1898). (1) Duboucher, Contribution à l'étude de la délense ganglion- naire dans rinfecl ion syphilitique (thèse Lyon, 1902).